WASHINGTON, 23 septembre. /TASS/. Aucun des systèmes de défense antimissile des États-Unis et d’autres pays ne sera en mesure de faire face aux armes nucléaires non balistiques de la Russie. C’est ce qu’a déclaré Greg Mello, représentant du mouvement anti-guerre et anti-nucléaire et directeur du Los Alamos Study Group, organisme à but non lucratif américain.
« Il n’est nul besoin de préciser que l’initiative [américaine] visant à créer un système de défense antimissile Dôme d’or (Golden Dome) relève – et restera – du domaine de la fiction d’un point de vue technique. Aucun des systèmes de défense antimissile existants n’est capable de contrer les armes nucléaires non balistiques modernes de la Russie, qui ont été spécialement conçues pour être invulnérables aux systèmes de défense antimissile », a-t-il déclaré dans un communiqué du Los Alamos Study Group.
Le document souligne que parmi ces systèmes, la Russie dispose « d’engins sous-marins intercontinentaux à grande vitesse et à grande profondeur Poseïdon, d’armes hypersoniques maniables de plusieurs types, ainsi que de missiles à longue et courte portée ».
« Certaines de ces armes sont déjà déployées, d’autres le seront dans un avenir proche si des mesures plus strictes de contrôle des armements ne sont pas adoptées. Les projets imaginaires tels que le Dôme d’or ne doivent pas se substituer à un contrôle réel des armements dans le contexte plus large d’une sécurité mutuelle durable », a souligné M. Mello.
Lundi, lors d’une réunion avec le Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine a déclaré qu’après l’expiration du Traité de réduction des armes stratégiques en février 2026, la Russie était prête à continuer à respecter les restrictions quantitatives qui y sont énoncées pendant un an. Il a toutefois souligné que le maintien par la Russie de ces limitations ne serait possible que si les États-Unis agissaient de la même manière.