Les États-Unis et l’UE ne pourront pas convaincre la Turquie de renoncer au pétrole russe

BRUXELLES, 15 septembre. /TASS/. Les États-Unis et l’Union européenne auront du mal à forcer la Turquie à cesser ses achats de pétrole russe, indique le média Politico.

« En tant que grand acheteur de ressources énergétiques russes via le gazoduc Turkish Stream, qui est directement connecté au système d’approvisionnement de Moscou, la Turquie n’a jusqu’à présent montré aucun intérêt à se déconnecter de cette source d’énergie bon marché », souligne l’article.

Il est noté que « Bruxelles a peu de moyens pour convaincre la Turquie, qui n’est pas membre de l’UE, de renoncer à ses achats annuels de ressources énergétiques russes, d’une valeur de dizaines de milliards de dollars ». L’appel récent du président américain Donald Trump à ses alliés de l’Otan pour qu’ils cessent d’importer du pétrole russe semble également peu susceptible de changer la situation.

Le Washington Post a rapporté récemment que la Turquie est l’un des principaux acheteurs de pétrole russe et cherche à maintenir des liens avec le Kremlin, malgré la situation politique actuelle.

Le 13 septembre, le président Trump a déclaré qu’il était prêt « à prendre des sanctions significatives contre la Russie, à partir du moment où tous les pays de l’Otan l’auront également décidé et quand tous les pays de l’Otan auront arrêté d’acheter du pétrole à la Russie ». Il a souligné que la poursuite des importations de ressources énergétiques en provenance de la Russie par certains alliés de l’Otan « affaiblissait les positions de négociation de l’alliance ».