WASHINGTON, 10 septembre. /TASS/. Le Qatar est choqué par la trahison des États-Unis et d’Israël, qui lui avaient précédemment promis de ne pas attaquer les responsables du Hamas sur son sol. C’est ce qu’a rapporté le Washington Post.
« Le mois dernier, Israël et les États-Unis ont promis aux autorités qataries que les membres du Hamas ne seraient pas attaqués sur leur territoire », écrit le journal en se référant à ses sources qataries. Selon le média, les autorités du Qatar « sont choquées par cette trahison ».
Le Washington Post estime également que la frappe israélienne à Doha a non seulement privé le Qatar de son rôle de médiateur dans le processus de règlement du conflit dans la bande de Gaza, mais a également mis fin à « la voie de communication la plus fiable avec les dirigeants du Hamas dans l’enclave ».
Le mardi 9 septembre, une série d’explosions a retenti dans la capitale qatarie. Peu après, le service de presse de l’armée israélienne a annoncé que les forces militaires, avec le soutien du Service de sécurité générale (Shin Bet) et avec la participation de l’aviation, avaient frappé des hauts responsables du Hamas. Le conseiller du premier ministre qatari et porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, a confirmé qu’Israël était responsable de l’attaque. Selon le ministère de l’Intérieur de l’Émirat, un membre des forces de sécurité a été tué et plusieurs autres ont été blessés lors de l’attaque. De son côté, le Hamas a démenti les informations concernant la mort de membres de sa délégation de négociation, tout en reconnaissant que six personnes avaient été tuées, y compris le fils d’un leader du mouvement à Gaza, Khalil al-Hayya, ainsi qu’un membre des forces de sécurité qataries.