BERLIN, 27 août. /TASS/. Certains membres de l’équipage du voilier Andromeda, qui aurait servi à faire exploser les gazoducs Nord Stream, entretenaient des « liens évidents » avec les services secrets ou les militaires ukrainiens, informe la chaîne de télévision ARD, qui cite une enquête conjointe avec les journaux Die Zeit et Süddeutsche Zeitung.
Selon ses informations, l’enquête confirme les suppositions sur le soutien par l’État ukrainien aux saboteurs. Les suspects circulaient en Pologne avec de vrais passeports ukrainiens, mais sous des noms fictifs.
Certains membres de l’équipage du voilier Andromeda avaient des liens avec les services secrets ou l’armée ukrainiens, indique la chaîne ARD. Toutefois, selon les enquêteurs, il n’a pas été prouvé si le sabotage « était vraiment une opération des autorités ukrainiennes ».
La semaine dernière, les autorités italiennes ont annoncé l’arrestation, dans une station balnéaire du pays, d’un Ukrainien de 49 ans, Sergueï K., en vertu d’un mandat européen émis par l’Allemagne. Il est soupçonné d’avoir participé au sabotage des gazoducs Nord Stream. Selon le parquet fédéral allemand, qui mène toujours l’enquête, il « appartenait au groupe ayant posé des explosifs sur les conduites près de l’île de Bornholm en septembre 2022 ». Des informations laissent en outre entendre qu’il aurait été un agent de carrière des services spéciaux ukrainiens.
Le 26 septembre 2022, des actes de sabotage ont visé trois conduites du gazoduc Nord Stream ainsi que le Nord Stream 2, jamais mis en service, endommageant gravement les infrastructures. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou ne doutait pas que ces explosions aient eu lieu avec l’appui des États-Unis. Le parquet général russe a ouvert une enquête pour terrorisme international.