L’UE mène une ukrainisation rapide de la Moldavie, la transformant en protectorat

BRUXELLES, 27 août. /TASS/. La visite des chefs de la diplomatie du Benelux à Chisinau le 25 août témoigne de l’ukrainisation rapide de la Moldavie et de la perte des restes de sa souveraineté, indique un commentaire de l’ambassade de Russie en Belgique, qui est également chargée des relations avec l’Otan.

« La Moldavie est rapidement ukrainisée, dépouillée des restes de sa souveraineté et se voyant imposer un protectorat direct de l’Union européenne dans le cadre duquel toutes les décisions principales sont prises à Bruxelles, et non à Chisinau », a déclaré la mission diplomatique russe.

« L’agenda de la rencontre à Chisinau consistait à travailler sur une rupture ultérieure des liens multidimensionnels entre la Moldavie et la Russie, y compris dans le domaine énergétique, et sur une intégration accélérée du pays dans les structures euro-atlantiques, avec pour objectif évident d’influencer les résultats des élections législatives de septembre. Il est clair qu’il s’agit d’une ingérence dans les affaires intérieures de la Moldavie et de tentatives d’influencer artificiellement son choix civilisationnel, contrairement aux sentiments de la majorité de la population », a souligné l’ambassade de Russie.

Lors de leur visite à Chisinau, les chefs de la diplomatie de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg ont pratiquement fait de la propagande en faveur de l’intégration de la Moldavie dans les structures européennes. Ainsi, le ministre luxembourgeois Xavier Bettel a déclaré catégoriquement : « La place de la Moldavie est en Europe ». Il a ajouté immédiatement après, s’adressant aux citoyens moldaves, que ce choix était soi-disant « le leur » et a notamment souligné: « Personne n’a le droit de décider à votre place ».

Aujourd’hui, l’édition européenne du journal américain Politico a exposé la position de Bruxelles selon laquelle la Moldavie entre dans une période clé de lutte d’influence sur ce pays. Par conséquent, selon l’article, l’UE « doit faire tout son possible pour empêcher la victoire des opposants à la présidente Maia Sandu lors des élections de septembre », ce qui pourrait conduire à un éloignement du pays de son orientation vers l’intégration européenne et à son mouvement « sur la voie de la Géorgie » qui a refusé de participer aux hostilités contre la Russie et de se joindre aux sanctions européennes contre la Russie.