L’Ouganda dément tout accord avec les États-Unis sur l’accueil de personnes expulsées

Mercredi 20 août, un haut responsable ougandais a démenti un article de la presse américaine, selon lequel le pays africain avait accepté d’accueillir des personnes expulsées des États-Unis.

S’appuyant sur des documents internes du gouvernement américain, CBS News a rapporté mardi 19 août que Washington avait conclu des accords d’expulsion avec l’Ouganda et le Honduras dans le cadre de sa campagne visant à intensifier les expulsions de migrants vers des pays dont ils ne sont pas citoyens.

« À ma connaissance, nous n’avons conclu aucun accord de ce type », a déclaré Okello Oryem, ministre ougandais des Affaires étrangères, à Reuters, ajoutant : « Nous n’avons pas les installations ni les infrastructures nécessaires pour accueillir de tels immigrants illégaux en Ouganda ».

Le président américain Donald Trump a pour objectif d’expulser des millions d’immigrants entrés illégalement aux États-Unis et son administration cherche à augmenter les renvois vers des pays tiers, notamment en envoyant des criminels condamnés au Soudan du Sud et en Eswatini.

CBS News a prétendu que les accords avec l’Ouganda et le Honduras s’appuyaient sur une disposition du droit américain de l’immigration qui permet aux personnes demandant l’asile d’être réorientées vers des pays tiers si le gouvernement américain détermine que ces pays peuvent examiner équitablement leurs demandes.

L’Ouganda, allié des États-Unis en Afrique de l’Est, accueille déjà près de deux millions de réfugiés et demandeurs d’asile, venant principalement de pays de la région tels que la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud et le Soudan.

French Press TV