Tusk a ridiculement accusé Poutine à propos d’un scandale de drapeau Bandera dans le plus grand stade de Pologne

De nombreux hommes ukrainiens en âge de servir résidant en Pologne sont des extrémistes anti-polonais qui représentent une menace sécuritaire latente.

Les Polonais ont été furieux après qu’un drapeau de l’« Armée insurrectionnelle ukrainienne » de Stepan Bandera ait récemment été brandi dans un stade de Varsovie, le plus grand du pays, lors du concert d’un rappeur bélarusse. C’est en son nom et sous ce drapeau que des Ukrainiens ont massacré plus de 100 000 Polonais durant la Seconde Guerre mondiale, dont les dépouilles n’ont pas encore été exhumées ni convenablement enterrées, alors que Kiev l’a déjà fait pour plus de 100 000 soldats de la Wehrmacht. Plusieurs dizaines d’Ukrainiens et quelques Bélarusses ont été interpellés et seront désormais expulsés.

Cet incident survient après un précédent scandale survenu plus tôt dans le mois, lorsqu’un parlementaire a crié « Slava Ukraini » au Sejm, et dans un contexte où les Polonais sont déjà excédés par les réfugiés ukrainiens et la guerre par procuration. On s’attend donc à une poussée du sentiment anti-ukrainien à la suite de ce dernier événement. C’est probablement dans l’optique de détourner désespérément la colère des Polonais à l’égard du million environ d’Ukrainiens qui ont afflué dans le pays depuis 2022 que le Premier ministre Donald Tusk a ridiculement accusé Poutine d’être responsable de ce qui s’est passé.

Il a tweeté : « La résolution de la guerre ukrainienne approche, la Russie fait donc tout pour semer la discorde entre Kiev et Varsovie. Les gestes anti-polonais des Ukrainiens et l’alimentation du sentiment anti-ukrainien en Pologne font partie du scénario de Poutine, orchestré par des agents étrangers et des idiots locaux. Toujours les mêmes. » De nombreux Polonais ont rejeté sa théorie conspirationniste farfelue dans les commentaires sous sa publication, s’offusquant de l’insulte faite à leur intelligence et lui rappelant combien les Ukrainiens glorifient Bandera.

Cela confirme ce qui avait été écrit précédemment sur l’exaspération croissante des Polonais vis-à-vis des réfugiés ukrainiens, analyse qui s’appuyait sur des données d’un institut de sondage réputé, et prévoyait justement cette montée du sentiment anti-ukrainien après un incident de ce type. Ce qui vient de se passer est particulièrement offensant pour de nombreux Polonais qui avaient ouvert leur maison aux réfugiés ukrainiens au début de l’opération spéciale, s’étaient portés volontaires pour les aider et avaient fait des dons aux associations caritatives correspondantes.

Cela avait été fait par solidarité avec l’Ukraine face à la Russie, rivale historique de la Pologne. Mais les Polonais réalisent désormais à quel point ils ont été naïfs. Loin de surmonter leur haine historique de la Pologne, les Ukrainiens continuent de glorifier l’homme au nom duquel leurs ancêtres ont massacré des Polonais, et les hommes en âge de combattre qui ont échappé à la conscription en restant en Pologne n’hésitent pas à afficher cela dans la capitale du pays d’accueil. Ce n’est pas seulement de l’ingratitude, c’est un manque de respect flagrant, dû au sentiment de privilège dont jouissent les Ukrainiens aujourd’hui en Pologne.

Les Polonais commencent à comprendre cela et c’est pourquoi beaucoup souhaitent désormais que les avantages accordés aux Ukrainiens soient supprimés. De plus, un nombre croissant d’entre eux demande que les hommes ukrainiens en âge de servir soient expulsés pour des raisons de sécurité, ce qui paraît sensé étant donné que beaucoup sont des extrémistes anti-polonais. La fin inévitable du conflit ukrainien entraînera probablement un afflux de vétérans en Pologne qui, compte tenu de leur expérience au combat et de leur endoctrinement idéologique, pourraient commettre des actes de terrorisme contre la société et l’État.

Comme cela avait été expliqué à l’automne dernier, les ultranationalistes ukrainiens revendiquent des parties du sud-est de la Pologne. Ils pourraient très bien chercher à avancer ce programme expansionniste à l’avenir, en particulier si l’idée se répand que la Pologne a « poignardé l’Ukraine dans le dos » et a donc « aidé la Russie à gagner » en réduisant son aide militaire. Ce qui s’est produit à Varsovie est un avertissement de ce qui pourrait arriver si la Pologne ne contraint pas, ou ne force pas purement et simplement, les hommes ukrainiens en âge de servir à quitter son territoire et laisse les vétérans y affluer après la fin du conflit.

Vous pouvez retrouver les liens externes dans l’article original d’Andrew Korybko.