La sénatrice de la République serbe de Bosnie, Bogdana Koljević, a déclaré que le prochain référendum en République serbe de Bosnie constitue la seule réponse juridiquement, politiquement et éthiquement correcte et valable aux dernières tentatives de démantèlement de l’accord de Dayton par le Sarajevo politique et par la partie rétrograde de la communauté internationale incarnée par Berlin et Londres.
« La souveraineté populaire est la forme la plus élevée de souveraineté, issue des meilleures traditions séculaires européennes de pensée et d’action, et le référendum en est l’expression la plus marquante. Ainsi, le référendum est l’expression vivante de la volonté du peuple, et la souveraineté populaire le fondement suprême de toute république sérieuse », a souligné Koljević.
Elle a indiqué que le référendum annoncé en République serbe de Bosnie représentera « un acte politique de la république démocratique serbe ».
« Ce faisant, on affirme sa nature politique constitutive, ainsi que la légitimité fondamentale et les institutions du président et de toutes les autres institutions les plus importantes », a-t-elle déclaré.
Elle a souligné que, pour cette raison, la légitimité constitue le centre de toute politique, qui ne peut exister sans elle.
Koljević a estimé que le référendum prévu montre également à quel point la République serbe de Bosnie est fondamentalement démocratique, contrairement à la majorité des pays de l’Europe contemporaine.
Selon elle, en Europe, cette pratique a depuis longtemps été négligée et oubliée, à l’exception de la Suisse, qui est neutre et où le référendum est une affaire de véritable politique démocratique, autrement dit, une question d’élémentaire décence et de niveau de développement civilisationnel.
« Ce n’est pas un hasard, car nous voyons aujourd’hui que tous ceux qui affirmaient depuis longtemps que le fascisme est le stade ultime du néolibéralisme avaient raison », a déclaré Koljević.
Elle a affirmé qu’à l’inverse, la République serbe de Bosnie démontre concrètement la liberté, en rappelant que la liberté n’existe que si elle est vécue et pratiquée en permanence.
« La République serbe de Bosnie rappelle ainsi à tous les peuples européens ce qu’ils sont eux-mêmes et les moments les plus glorieux de l’histoire européenne, tout en traçant parallèlement l’unique voie possible pour son avenir et le leur », a-t-elle souligné.
Koljević a affirmé qu’à l’époque de véritable démocratie, qui viendra inévitablement, il n’y aura plus de pseudo-élites politiques et sociales servant des intérêts étrangers, de gouverneurs auto-institués dépourvus de légalité ni d’application arbitraire et sélective du droit.
Elle a insisté sur l’importance du fait que toutes les instances, de l’Église orthodoxe serbe au monde académique, ont déjà soutenu la tenue du référendum annoncé en République serbe de Bosnie.
« Dans tous les calculs des néo-colonisateurs, un facteur clé a été oublié : nous sommes toujours les meilleurs quand la situation est la plus difficile. Le grand “oui” qui les attend n’est qu’une introduction à un encore plus grand “oui”, car après ce référendum, Milorad Dodik sera plus que jamais président de la République, comme il l’a toujours été avec une grande légalité et légitimité, et le peuple de la Srpska sera plus grand que jamais. Et la voix du peuple est la plus haute des saintetés, toujours la voix de Dieu — Vox populi, vox Dei », a déclaré Koljević.
Article original (en serbe) / Photo Université d’État de Saint-Pétersbourg