SÉOUL, 28 juillet. /TASS/. Un représentant de l’administration présidentielle sud-coréenne a déclaré que son pays entendait poursuivre ses efforts pour atténuer les tensions sur la péninsule, malgré l’annonce de la Corée du Nord selon laquelle Pyongyang ne comptait pas engager de dialogue avec Séoul.
Cité par l’agence Yonhap sous couvert d’anonymat, il a précisé que le gouvernement continuerait d’agir de manière cohérente afin de débarrasser la péninsule coréenne de l’hostilité et des conflits.
Plus tôt, la Corée du Nord avait indiqué qu’elle ne participerait pas à des négociations avec la République de Corée, en dépit des gestes d’ouverture du nouveau président Lee Jae Myong, récemment élu, jugeant que la politique de Séoul n’avait pas connu de changement fondamental. Cette position a été exprimée dans une déclaration à la presse de Kim Yo-jong, sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et vice-directrice d’un département du Comité central du Parti du travail, diffusée par l’Agence centrale de presse coréenne (KCNA).
Le document souligne qu’avec l’arrivée du nouveau président, Séoul a mis fin aux émissions de propagande diffusées par haut-parleurs à destination du Nord, ainsi qu’au largage de tracts. Il y est également précisé que des responsables sud-coréens ont appelé à tourner la page de la politique du « œil pour œil » pour inaugurer une ère de « bienveillance pour bienveillance ».
Toutefois, le texte indique que la Corée du Nord considère que ces gestes ne modifient en rien « la nature profonde du dirigeant » sud-coréen, « obsédé par une réunification par absorption » du Nord. « En réalité, sa foi aveugle dans l’alliance avec les États-Unis et sa politique de confrontation ne diffèrent en rien de celles de son prédécesseur », poursuit le document. Pyongyang n’est pas intéressé par les propositions de Séoul et estime qu’il n’y a rien à discuter entre les deux parties, conclut-il.