NEW DELHI, 21 juillet. /TASS/. La Cour suprême de Bombay en Inde a complètement annulé les jugements de douze personnes condamnées pour organisation des explosions de trains de banlieue de la mégapole indienne de Mumbai le 11 juillet 2006 où 200 personnes ont perdu la vie, indique un communiqué de la justice.
« L’accusation n’a absolument pas réussi à prouver la culpabilité des accusés », a décidé le collège de juges spécial. « Il est difficile de croire que les accusées ont commis le crime. Leurs condamnations sont donc annulées, a-t-il ajouté dans son communiqué, cité par le journal Hindu. Il s’agit de l’annulation de la peine de mort de cinq personnes et des condamnations à perpétuité de sept autres prisonniers. Selon la décision de la justice, tous doivent être remis en liberté promptement s’ils ne sont pas liés à d’autres infractions pénales.
Le procureur a insisté que les preuves étaient assez convaincantes mais son appel a été rejeté. La cour a douté de la fiabilité des preuves clés. Les témoignages ont été reçus sous la torture et n’ont donc pas pu être des preuves légitimes, a noté la défense. Des centaines de personnes ont été interrogées au cours de ce procès de 19 années. L’affaire pénale tient plus de 5.500 pages.
Le 11 juillet 2006, sept explosions simultanées ont eu lieu à l’heure de pointe du soir dans des trains de banlieue de la ligne ouest de Mumbai. 209 personnes ont perdu la vie et plus 820 ont été blessées à la suite des attentats. Treize personnes ont été arrêtées et accusées de l’implication dans l’organisation des explosions. Une personne est morte en prison. En 2015, cinq personnes ont été condamnées à mort, les autres accusés ont été condamnés à la perpétuité par la Cour suprême de Bombay.