NEW YORK, 17 juillet. /TASS/. L’administration du président américain Donald Trump retarde la conclusion d’un important accord sur la vente de puces technologiques de Nvidia aux Émirats arabes unis, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, rapporte le Wall Street Journal (WSJ). Washington redoute que ces technologies de pointe ne parviennent à la Chine.
Le dirigeant américain s’était déclaré favorable à ces livraisons lors de sa tournée au Moyen-Orient en mai. Les deux parties espéraient alors finaliser rapidement l’accord, Nvidia étant prête à démarrer les expéditions. Toutefois, aucun compromis n’a pour l’heure été trouvé, en raison des réserves de certains responsables américains face au risque de transfert des puces de dernière génération vers la Chine.
D’après les sources citées par le WSJ, la conclusion de l’accord dépendrait de l’acceptation, par Abou Dhabi, de nouvelles conditions jugées indispensables à la sécurité nationale des États-Unis. Washington souhaiterait notamment écarter la société G42 – principal acteur émirati dans le domaine de l’intelligence artificielle – des bénéficiaires directs. Une exigence qui pourrait susciter des tensions avec Abou Dhabi, précise le journal.
L’agence Bloomberg avait précédemment indiqué que certains responsables américains hostiles à Pékin estimaient, compte tenu des liens étroits entre la Chine et les pays du Moyen-Orient, qu’une partie des puces pourrait être revendue à la Chine. La publication soulignait que les États-Unis considéraient de manière générale l’exportation à grande échelle de puces utilisées dans les technologies d’intelligence artificielle comme une menace pour sa sécurité nationale.