WASHINGTON, 9 juillet. /TASS/. Une cellule spéciale créée par la directrice du renseignement national américain Tulsi Gabbard cherche à obtenir l’accès aux communications internes des agences de renseignement américaines pour identifier d’éventuelles tentatives de sabotage de la politique du président Donald Trump, révèle le Washington Post.
Selon le journal, il s’agit du Director’s Initiative Group (DIG) formé au printemps 2022 pour enquêter sur la politisation des services et les fuites non autorisées d’informations classifiées. Ce groupe travaille également à améliorer l’efficacité de la communauté du renseignement et à la déclassification de documents.
Le DIG aurait demandé à plusieurs agences de renseignement l’accès à leurs courriels et messageries internes afin d’analyser ces échanges à l’aide d’outils d’intelligence artificielle. Aucune agence n’aurait encore satisfait à cette demande.
Plusieurs responsables du renseignement craignent que cet accès ne serve qu’à identifier les employés insuffisamment loyaux envers Trump. Certains hauts responsables anonymes cités par le WP redoutent également que la centralisation de ces informations sensibles n’augmente les risques de fuites.
Par le passé, Tulsi Gabbard, coordinatrice des 18 agences de renseignement américaines, a plusieurs fois plaidé pour réduire la bureaucratie et dépolitiser les services secrets. Elle a également annoncé son intention de réduire les effectifs de son administration.