RABAT, 25 juin /TASS/. Pour exploiter pleinement son potentiel en matière d’innovation et de technologie, l’Afrique doit relever plusieurs défis importants, notamment la formation de plus de 230 millions de jeunes aux compétences numériques d’ici 2030. C’est ce qu’a déclaré Karim Zidane, ministre marocain délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques. Il participe au 17e sommet d’affaires États-Unis-Afrique à Luanda, capitale de l’Angola, rapporte l’agence Maghreb Arabe Presse (MAP).
Ce sont l’intelligence artificielle et les technologies émergentes qui figurent dans la liste des domaines de convergence stratégique. L’Afrique, où 70% de la population a moins de 30 ans et où l’on recense plus de 5.000 start-ups tech, peut devenir une force mondiale d’innovation inclusive, estime le ministre. Afin d’y parvenir, il est nécessaire de former plus de 230 millions de jeunes Africains aux compétences numériques d’ici 2030, réduire la fracture digitale, alors que près de 600 millions d’Africains sont toujours privés d’accès à internet et établir une gouvernance numérique souveraine, alignée sur les réalités et les valeurs du continent, a-t-il ajouté.
Selon lui, « l’Afrique et les États-Unis sont appelés à bâtir une alliance de transformation, fondée sur la confiance, le respect mutuel et sur l’ambition d’un avenir coconstruit et non subi ». Rabat est pleinement disposé à renforcer la coopération tripartite entre le Maroc, les États-Unis et l’Afrique, sur la base de plus de 50 accords bilatéraux d’investissement, de l’accord de libre-échange entre le Maroc et les États-Unis et de sa position géostratégique au carrefour des continents, a-t-il résumé.