Revue de presse Afrique – Service d’information TASS
La Commission européenne (CE) a mis à jour sa liste de pays à haut risque présentant des faiblesses stratégiques dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, en y incluant l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Laos, le Liban, Monaco, la Namibie, le Népal et le Venezuela.
La décision de l’Union européenne n’a pas surpris le gouvernement ivoirien, note le journal électronique 7info dans sa publication du 19 juin 2025. La Côte d’Ivoire s’est dite prête à déployer les efforts nécessaires pour en sortir le plus rapidement possible.
« Nous ne sommes pas surpris parce que c’est une directive de l’Union européenne qui recommande sa mise en conformité avec des recommandations du Groupe d’action financière [Gafi] », ont indiqué les autorités ivoiriennes citées par la source.
D’après cette dernière, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a expliqué qu’effectivement, la Côte d’Ivoire avait été mise sur cette liste noire en octobre 2024, et que c’est pour cela que la décision de l’UE n’était pas étonnante pour le gouvernement du pays, elle est donc « la conséquence, la mise en conformité ».
Amadou Coulibaly a également assuré que la Côte d’Ivoire et le Gafi travaillaient en étroite coopération. « Dès lors, que nous serons sortis de cette liste avec le Gafi, de façon mécanique, nous sortirons de cette liste au niveau de l’Union européenne », a indiqué la publication citant l’énoncé du porte-parole du gouvernement.
Il a ajouté que pour y parvenir, la Côte d’Ivoire devrait respecter 31 mesures et directives. « Nous avons bon espoir de sortir de cette liste à la prochaine revue », a-t-il conclu.